Un soir, en longeant le parc de Procé, je vois sur le haut d’une poubelle un sac plastique bouger frénétiquement : à l’intérieur, trois petits rats en train d’effectuer le ménage dans nos déchets.
On les ignore ou on en a peur, ils sont pourtant là à cause de notre mode de vie consumériste, alors pourquoi ne pas apprendre à vivre avec eux ? 🙂
Chaque soir, en rentrant du travail, je guette les alentours du péage sauvage, au niveau de la Petite Amazonie, dans l’espoir d’y apercevoir les trois vaches (nantaises ?) qui entretiennent les lieux. Depuis quelques jours, elles sont de nouveau visibles, et les croiser matin et soir convoque le souvenir des trajets avec ma fille, et sa joie, notre joie, de les chercher des yeux chaque matin.
Du haut de mon balcon, je réalise que je ne suis jamais vraiment seule : je vois passer les pigeons, les pies et les moineaux. Ils sont toujours là quoiqu’il arrive. Et cette constante, dans un monde bien changeant, de se savoir entourée par le vivant, réconforte énormément !
